Vos anecdotes, les réflexions et insultes subies à cause de votre poids...
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par fatima
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#5978
Salut tout le monde ! Je voudrais juste vous racontez une petite histoire hilarante.
Il y a une semaine, je suis allée chez mon dentiste et je suis arrivée un peu plus tôt à mon rendez-vous. Donc il y avait pas mal de personne dans la salle d’attente. Sur le banc ou j’étais nous étions 4. Et l’histoire drôle est la suivante ; après une vingtaine de minutes le banc ou nous étions assis a craqué. Je ne vous raconte pas la façon dont nous étions tombés !!! Et là il y a tous les regards fixés sur moi. Le dentiste surpris par le bruit est sorti nous voir et à son tour me fixe d’un regard suspicieux. De ce fait j’ai eu beaucoup de peine.
C’est pour dire que ce n’est pas facile de vivre obèse dans la société.
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#5999
Je comprend parfaitement ce que tu ressens, pour ma part, j’ai une fois fait tombé un enfant avec mon « popotin ». C’était dans un grand magasin, je me suis baissée sans avoir vu l’enfant qui devait avoir 4 ans environ et qui était juste derrière moi. D’habitude je suis prudente, mais là je ne sais pas je n’ai pas regardé derrière. Je me suis excusée mille fois.
La mère m’a dit que lorsqu’on est « comme moi », il faut faire attention aux autres. Sans agressivité mais quand même, je me suis sentie si anormale que j’en ai pleuré une soirée entière. Ce : « lorsque l’on est comme vous » m’a anéantie. Même sans méchanceté dans la voie, j’ai été blessée.

Et en plus, souvent les gens ne font pas attention à nous, les personnes légèrement ou très différents des autres physiquement. Par exemple qu’on me fasse de la place dans un ascenseur à cause de ma poitrine, avec le sourire, que l’on me retire un peu la table au restaurant, ou qu’on me propose une table pas trop proche des autres et pas trop serrée... non, en fait , en général les gens ne font rien, et même adorent nous faire sentir que l’on est pas adaptées à la norme.

Bon après il y a toujours quelques exceptions qui nous rendent la vie belle quand même.
#6017
Ce n’était pas vraiment de la culpabilité, juste la tristesse qu’on me signifie que je suis différente. J’ai des grosses cuisses et on me l’a fait bien comprendre. On me dit indirectement que je dois changer d’apparence, que je ne suis pas conforme, pas comme les autres femmes...