- 17 janv. 2019, 10:09
#5176
J'ai publié un nouvel article sur mon blog il y a quelques jours, et j'avais envie de partager ça avec vous aujourd'hui. Je partage mon expérience du bypass gastrique, à un moment de ma vie où j'étais obèse.
Mon blog : clotildeszapirocoaching.com/echec-bypass (je n'y vend rien mais vous propose un petit guide gratuit )
On parle finalement assez peu des échec de la chirurgie bariatrique et le désespoir que peuvent ressentir les patients qui passent par là. Pour beaucoup, ceux qui vont passer sur le billard, la chirurgie de l'obésité apparait comme la solution miracle, l'ultime recours. Apres avoir passé le plus clair de son temps à faire des régimes, à se sentir trop gros, trop moche, trop malheureux... on imagine qu'enfin, on a la solution. Que grâce à l'intervention, on va enfin être libre et heureux.
Malheureusement, avec le recul, nous savons aujourd'hui que le taux d'échec des interventions bariatriques est beaucoup plus important que ce que l'on prévoyait, Et chez les patients qui maintiennent un poids "normal", on a vu apparaitre des addictions qui n'existaient pas chez eux avant. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que qu'on ne mange pas seulement quand on a faim ! on mange quand on est crevé, quand on a passé une journée pourrie... Mais surtout quand on se sens gros : et ça commence très jeune, puisque j'ai observé ça chez mon fils de 11 ans. Le by-pass et la sleeve offrent des solutions mécaniques à un problème émotionnel...
Avant mon opération, je ne rencontrais que mes intimes, limitais tous contact avec l'extérieur, et pleurais tous les soirs. Je réalise que j'ai vécu cette souffrance tout au long de ma vie, et que mon poids et la perception de mon corps ont toujours été en lien avec elle. Ma protection? l'introversion. Et aujourd'hui, je vois combien cette souffrance était "superflue". Apres l'intervention, on décrit une lune de miel... On maigrit et on se sent bien. Dans mon cas, ça a duré jusqu'à mes deux dernières grossesse ( la première 18 mois après l'intervention) et la reprise des kilos. le vin a aussi fait apparition dans ma vie lorsque je ne pouvais pas manger. Et avec les kilos, est revenu le désespoir.
Mon article est ici, si vous voulez en savoir plus
clotildeszapirocoaching.com/echec-bypass
Depuis, j'apprends à m'accepter et à m'aimer. A ne plus vouloir être parfaite. A partager mes faiblesses et ma vulnérabilité. J'ai reperdu du poids, je n'ai pas fini. Mais mon regard sur moi a changé. Je ne veux plus me cacher, je ne veux plus m'excuser d'être comme je suis et plus que tout, je ne veux pas attendre d'atteindre un certain poids pour accéder à mes RÊVES. Ce qui fait mal en réalité n'est pas le fait d'être obèse ou en surpoids, c'est l'image que l'on a de nous-mêmes.
Vous voulez savoir comment faire pour changer les choses : On y va petit à petit. On prend le temps. On ne cherche pas les solutions miracles. Chaque petite victoire, chaque jour nous permet d'aller vers notre but, quelqu'il soit. Et surtout, on accepte que les échecs font partis intégrante du trajet vers la réussite, et n'ont pas d'autres buts que de nous faire avancer et progresser.
Mon blog : clotildeszapirocoaching.com/echec-bypass (je n'y vend rien mais vous propose un petit guide gratuit )
On parle finalement assez peu des échec de la chirurgie bariatrique et le désespoir que peuvent ressentir les patients qui passent par là. Pour beaucoup, ceux qui vont passer sur le billard, la chirurgie de l'obésité apparait comme la solution miracle, l'ultime recours. Apres avoir passé le plus clair de son temps à faire des régimes, à se sentir trop gros, trop moche, trop malheureux... on imagine qu'enfin, on a la solution. Que grâce à l'intervention, on va enfin être libre et heureux.
Malheureusement, avec le recul, nous savons aujourd'hui que le taux d'échec des interventions bariatriques est beaucoup plus important que ce que l'on prévoyait, Et chez les patients qui maintiennent un poids "normal", on a vu apparaitre des addictions qui n'existaient pas chez eux avant. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que qu'on ne mange pas seulement quand on a faim ! on mange quand on est crevé, quand on a passé une journée pourrie... Mais surtout quand on se sens gros : et ça commence très jeune, puisque j'ai observé ça chez mon fils de 11 ans. Le by-pass et la sleeve offrent des solutions mécaniques à un problème émotionnel...
Avant mon opération, je ne rencontrais que mes intimes, limitais tous contact avec l'extérieur, et pleurais tous les soirs. Je réalise que j'ai vécu cette souffrance tout au long de ma vie, et que mon poids et la perception de mon corps ont toujours été en lien avec elle. Ma protection? l'introversion. Et aujourd'hui, je vois combien cette souffrance était "superflue". Apres l'intervention, on décrit une lune de miel... On maigrit et on se sent bien. Dans mon cas, ça a duré jusqu'à mes deux dernières grossesse ( la première 18 mois après l'intervention) et la reprise des kilos. le vin a aussi fait apparition dans ma vie lorsque je ne pouvais pas manger. Et avec les kilos, est revenu le désespoir.
Mon article est ici, si vous voulez en savoir plus
clotildeszapirocoaching.com/echec-bypass
Depuis, j'apprends à m'accepter et à m'aimer. A ne plus vouloir être parfaite. A partager mes faiblesses et ma vulnérabilité. J'ai reperdu du poids, je n'ai pas fini. Mais mon regard sur moi a changé. Je ne veux plus me cacher, je ne veux plus m'excuser d'être comme je suis et plus que tout, je ne veux pas attendre d'atteindre un certain poids pour accéder à mes RÊVES. Ce qui fait mal en réalité n'est pas le fait d'être obèse ou en surpoids, c'est l'image que l'on a de nous-mêmes.
Vous voulez savoir comment faire pour changer les choses : On y va petit à petit. On prend le temps. On ne cherche pas les solutions miracles. Chaque petite victoire, chaque jour nous permet d'aller vers notre but, quelqu'il soit. Et surtout, on accepte que les échecs font partis intégrante du trajet vers la réussite, et n'ont pas d'autres buts que de nous faire avancer et progresser.
GwenSarahLeFloch, Marie-DoBourget liked this